Que passent les jours gris
Oh que se tarissent aux puits de tes yeux
Ses rivières de larmes prenant tes sourires.
Et que le fleuve des chagrins, envieux
S’éloigne loin de nous dans ses délires.
Que le désert de ton cœur refleurisse
De roses rouges et de lilas blancs,
Et que l’empreinte des souvenirs tisse
Une fois de plus la toile de nos ciels aimants.
Que passent les jours gris sur ta vie,
Et les instants de solitude aux hivers de ton cœur.
Et les violons de l’automne criant désespérément
Des airs de détresse et de douleurs.
Qu’ils passent oui tous ses jours sans fête
Et ce givre emprisonnant l’éclosion de notre amour
Qu’ils murmurent ses oiseaux blancs de ta tête
Pour qu’enfin renaissent les souvenirs des beaux jours.
©Janedeau