Chaque matin qui passe
Chaque matin qui passe oh toi Jah
Je mets ma vie entre tes mains
Je dépose sur tes épaules
Mon lourd fardeau de peine
Vois dans mes yeux ses larmes
Qui pourtant ne coulent pas.
Dis moi toi qui lis en mon cœur
Qui voit mon humilité et ma bonté
Pourquoi cependant on ne m’aime pas
Qu’on n’essaie même pas de me connaître
Ni même de s’approcher de moi
Qui suis-je donc pour ton peuple …
Vois comme est profonde ma détresse
Et comme ruisselle la pluie sur mes chagrins.
Vois combien est océan mon tourment
À trop le vivre, je sombre et fait naufrage
Les écueils trop escarpés me blessent.
Je me noie aux rivages de mes pensées.
Regarde, j’ai des hivers au fond du cœur
Des tempêtes de neige qui m’emprisonnent
Sous des montagnes de blanches solitude
J’ai des insomnies qui m’emportent
Enfouir ma peine dans des déserts
Où donc me cacher pour en mourir….
Qui sont-ils donc ceux de ton peuple
Qui me sont proches et me côtoient
Pour me rejeter comme si je n’étais rien
Comme si je n’avais pas besoin d’amour.
Toi qui vois ma détresse et qui m’aimes
Regarde les autres ailleurs ils m’aiment.
Vois comme il pleut dans mon cœur
Comme tous les bateaux ivres dérivent.
Comme sont lourdes mes vagues à l’âme.
Vois ma peine et ma détresse
Quand j’ai le goût de baisser les bras
Vois et soutiens moi encore je t’en prie.
Prends moi dans tes bras, berce moi
Sèche mes larmes, j’ai si mal
Donne moi du réconfort et ton amour
Écrit sur mon front tes promesses
Afin que mon avenir ne soit que beauté
Et que tous puissent ouvrir son cœur à l’amour.
©Janedeau