Que passent les jours gris
Oh que se tarissent aux puits de tes yeux
Ses rivières de larmes prenant tes sourires.
Et que le fleuve des chagrins, envieux
S’éloigne loin de nous dans ses délires.
Que le désert de ton cœur refleurisse
De roses rouges et de lilas blancs,
Et que l’empreinte des souvenirs tisse
Une fois de plus la toile de nos ciels aimants.
Que passent les jours gris sur ta vie,
Et les instants de solitude aux hivers de ton cœur.
Et les violons de l’automne criant désespérément
Des airs de détresse et de douleurs.
Qu’ils passent oui tous ses jours sans fête
Et ce givre emprisonnant l’éclosion de notre amour
Qu’ils murmurent ses oiseaux blancs de ta tête
Pour qu’enfin renaissent les souvenirs des beaux jours.
©Janedeau
Comme un papillon
Comme un papillon
Tu t’envoles au bleu de mon ciel
Au gré des ruisseaux fredonnant nos amours
Tu croises les chemins éternels,
Habillant le temps d’heureux souvenirs.
Tu emportes dans ta ronde des saisons
L’éphémère des jours passés.
Tu mets en mon cœur des pensées d’avenir
Des sourires et des larmes voguant en bateaux ivres.
Mon seul naufrage c’est celui entre tes bras
C’est l’aube de ton corps qui m’ensoleille,
La rosée de tes baisers qui m’enivre.
Ma fleur portée en l’ivresse de tes eaux vives
Se grise sous les couleurs de tes arcs-en-ciel.
En toi mon aimé, je me baigne d’amour,
Et me saoule en l’ardeur de tes soupirs.
Tes vents fous du désir m’emportent
Cueillir à fleur de peau tes douce caresses.
Comme un papillon je m’envole
Aux griseries de tes doux délires !
©Janedeau
Aimer…
Oh que j’aime la terre, la mer et le ciel,
Apprivoiser les reflets de mes errances.
Boire ce vin d’abeille, ô doux miel
Retrouvé à la coupe de tes dimanches.
J’aime ses friselis d’écume à tes berges
Cette vague bleue aux rivages de tes yeux,
Cette voix qui m’appelle et m’immerge
Dans l’abîme de tes secrets brumeux.
J’aime ses éternels printemps qui éclorent
Aux vallées fécondes des étés brûlants.
Les fleurs dans les champs qui se dorent.
Sous les baisers du soleil des amants.
J’aime cette écoute des trilles dans la nuit
Ce piano de tes doigts désordonné discordant
Et dessinant sur du papier des coeurs unis
Et des milliers de mots aimants.
J’aime la blancheur de l’aube au petit matin
Laissant au jardin d’éden la brume de mes rêves.
J’aime cette lumière pavoisant de refrains
Au fond de mon cœur qui fait une trêve.
Oh que j’aime l’automne déversant ses couleurs
Sur la cime des montagnes, buvant les ondées
Comme si après tout c’était un vin d’honneur
Offert amoureusement à la santé des mariés.
J’aime cet avant goût de ciel gris
Ces flocons de neige enrobé d’étoiles,
Cette flambé de l’âtre qui m’étourdit
Et m’hypnotise aux esquisses de ta toile.
J’aime, oh j’aime quand à genou
Le ciel pleure mes rêves perdus.
J’aime quand il n’y a que nous
Dans les sentiers inconnus.
J’aime en tes yeux, toutes les saisons
Du printemps à l’hiver marqué d’océan
Les bourgeons à fleur de peau du frisson
Les vague à l’âme de tes naufrages obsédants.
©Janedeau
1. lafianceedusoleil le 19-02-2010 à 06:39:02 (site)
bonjjour Lune des rêves,
quel joli pseudo et que promesses.
Passe une heureuse journée ma jolie.
Bisou de Cricri
2. creas le 19-02-2010 à 09:13:27 (site)
Superbe poème... L'hiver se termine (enfin j'espère) et j'attends avec impatience le printemps. QUelques signes déjà avec les crocus et perce-neige dans le jardin...
Dans tes bras
Combien de fois ai-je rêver
De me fondre en ta chaleur
De goutter à cette musique
De nos deux cœurs battants.
En cet instant, est lumière,
L’aube de ton corps.
Et rosée de soleil mirée
Au calice de tes lèvres.
Doux chant d’oiseaux dans ma tête
Quand m’emporte la vague des rêves
M’enrouler au flou de ta mémoire.
Je ne veux plus m’éveiller.
Dans te bras dort mon ombre.
La nuit n’est faite que pour nous.
Viens laissons nous bercer
En ses doux naufrage de lune.
©Janedeau
La fleur de l’âme
Ô doux et suave parfum qui émane du rêve.
Sublimes ivresse qui me remplissent d’émoi
Quand fleurissent en mon âme des saisons d’amour.
Belle est cette vague bleue courrant en mes veines
Écrivant au jardin du cœur mille poèmes pour toi.
Doux est le parfum de ses mots du silence,
Et sauvages sont mes pensées qui s’entrechocs
Au corps des rochers cachant ton ombre.
Ô quelle douceur au flot de ta mémoire,
De la tendresse d’un rêve qui se fait jour
Dans la vallée de nos plus beaux souvenirs.
Je te revois au champs de mes espoirs
En train de cueillir sur mes lèvres une promesse.
Et en mon âme, rose est ma fleur perlée d’aurore
Tel un joli bouquet de pensées
Qui embrume à nouveau ma raison.
©Janedeau
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