Sur ce sentier du rêve
Sur ce sentier du rêve, tu m’accompagnes.
Les fleurs partout embaument toute la terre
Et dans mon cœur resté encore jeune, tu es là
Dans la lumière étincelante des amants disparus.
Quelle est donc cette pensée sur nos âges,
Tu ne crois pas que l’amour tient les cœurs ?
L’amour est comme le soleil qui fait chanter
Les âmes au détour des sinueux chemins.
Il porte des brassées de rêve au fond des yeux
Et des désirs qui dépassent l’entendement.
Il pose sur les mots, la douceur et la beauté
En se faisant éternel dans les cœurs amoureux.
Sur ce sentier du rêve, je m’avance à l’aube
Avec ton regard scruté dans le ciel bleu
Je me laisse emporter dans l’évasion des songes
Car c’est là où j’y retrouve que nos deux cœurs.
©Janedeau
Les années suivent leur cours
Vois, les années suivent leur cours.
Et le soleil ébloui encore l’hiver
Et la neige sème ses rêves blancs.
Rien n’a changé dans les saisons.
Le printemps reviendra de nouveau
Et cette fois-ci avec mon cœur mort.
L’été murmurera dans les rivières.
La cime des arbres embrassera le ciel
Et un chant de lune bercera tes nuits.
Les amours dans le froid se sont tus
Et les oiseaux ont quitté leur nid.
La magie des beaux jours s’est envolée.
©Janedeau
Que passent les jours gris
Oh que se tarissent aux puits de tes yeux
Ses rivières de larmes prenant tes sourires.
Et que le fleuve des chagrins, envieux
S’éloigne loin de nous dans ses délires.
Que le désert de ton cœur refleurisse
De roses rouges et de lilas blancs,
Et que l’empreinte des souvenirs tisse
Une fois de plus la toile de nos ciels aimants.
Que passent les jours gris sur ta vie,
Et les instants de solitude aux hivers de ton cœur.
Et les violons de l’automne criant désespérément
Des airs de détresse et de douleurs.
Qu’ils passent oui tous ses jours sans fête
Et ce givre emprisonnant l’éclosion de notre amour
Qu’ils murmurent ses oiseaux blancs de ta tête
Pour qu’enfin renaissent les souvenirs des beaux jours.
©Janedeau
Je déposerai des feuillets d’ivresse sur tes silences
Quand viendront s’endormir aux écueils de tes nuits
Les souffrances de tes grandes chevauchés solitaires
Je déposerai sur tes silences, des feuillets d’ivresse
Et tu te rappelleras tous ses mots d’amour prononcés.
Tu te souviendras de l’embaumement de nos désirs
Et ses fleurs pétries du souvenir en train de refleurir.
Tu me reverras dans l’embelli du soleil de tes rêves,
L’été reviendra s’écouler sur les flots de mon ombre.
Tu verras, l’aube ressembler au ciel de mes yeux
Déversant ses perles comme mes baisers pour toi.
Tu verras, je serai juste à côté du soleil couchant
Et de l’autre côté du levant du jour te contemplant.
Ne pleure pas, je suis là tout près chevauchant tes rêves
Déposant sur l’aile de ta tristesse des feuillets d’ivresse.
Tu es resté sur ma tombe, graver dans mon cœur
Et jamais ne passe un seul jour sans que je t’aime encore.
©Janedeau
Je rêve…
Je rêve de baisers d’étoiles,
Quand m’enveloppe de brume
L’infini ciel de tes yeux.
L’onde frissonnante de mes chairs
T’appelle au naufrage
Pour recueillir encore ses frissons ivres.
Que de beauté dans tes regards
Quand l’aube claire en tes iris
Illumine mes sourires.
Je vois s’entrouvrir le ciel
D’un millier de gerbes de soleil.
Le chant des oiseaux sauvages
M’emportent rêver sur tes rives bleues.
Qu’il est donc doux ce paysage envoûtant
Aux rumeurs d’ombres et d’ajoncs.
Je crois toujours t’y apercevoir
Te voir et t’aimer au fond de mon rêve.
Tes lèvres m’invitent en un fantastique voyage,
D’un aller sans retour aux abîmes du ciel.
Sur mon front, je sens cette pluie de rosée
Perler à l’approche d’une douce ivresse.
Ô mon amour comme j’aime à te rêver.
©Janedeau
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