Détresse

Oh Jah ouvre mon cœur à tes mots

Donne-moi tu veux la paix intérieur

Et la force d’endurer les épreuves.

Fait couler sur mes maux des torrents de pluie

Que mes blessures soient pour toujours délavées.

Montre-moi le chemin de ta sagesse

Pour que mes pas ne s’égarent plus

Et que vienne se coucher le soleil

Dans l’abîme de mes contentements.

Tu sais, je ne suis sous tes yeux

Que brume sans lendemain

Je vais et je viens comme tu l’avais écrit

Comme une fleur plantée au jardin,

Comme au gré des jours qui se fanent.

Sur mon visage, le temps dépose des rides

Et vieillit mon âme toujours un peu plus.

Je bois qu’au calice de l’amertume

Me laissant sombrer qu’au plis de ma douleur.

Vieillir en ce monde tyrannique et sans amour

Et à petit feu se voir mourir et enterrer vive

Sous les décombres de l’impuissance

Dessine en mes yeux tout un ciel gris.

Il y a de la pluie sur mes joues

Et des automnes enneigés au fond de mon cœur.

Mon corps brûle en ce feu de l’enfer

Oh Jah comme je t’appelle, me répondras-tu ?…

©Janedeau

Chaque matin qui passe

Chaque matin qui passe oh toi Jah

Je mets ma vie entre tes mains

Je dépose sur tes épaules

Mon lourd fardeau de peine

Vois dans mes yeux ses larmes

Qui pourtant ne coulent pas.

Dis moi toi qui lis en mon cœur

Qui voit mon humilité et ma bonté

Pourquoi cependant on ne m’aime pas

Qu’on n’essaie même pas de me connaître

Ni même de s’approcher de moi

Qui suis-je donc pour ton peuple …

Vois comme est profonde ma détresse

Et comme ruisselle la pluie sur mes chagrins.

Vois combien est océan mon tourment

À trop le vivre, je sombre et fait naufrage

Les écueils trop escarpés me blessent.

Je me noie aux rivages de mes pensées.

Regarde, j’ai des hivers au fond du cœur

Des tempêtes de neige qui m’emprisonnent

Sous des montagnes de blanches solitude

J’ai des insomnies qui m’emportent

Enfouir ma peine dans des déserts

Où donc me cacher pour en mourir….

Qui sont-ils donc ceux de ton peuple

Qui me sont proches et me côtoient

Pour me rejeter comme si je n’étais rien

Comme si je n’avais pas besoin d’amour.

Toi qui vois ma détresse et qui m’aimes

Regarde les autres ailleurs ils m’aiment.

Vois comme il pleut dans mon cœur

Comme tous les bateaux ivres dérivent.

Comme sont lourdes mes vagues à l’âme.

Vois ma peine et ma détresse

Quand j’ai le goût de baisser les bras

Vois et soutiens moi encore je t’en prie.

Prends moi dans tes bras, berce moi

Sèche mes larmes, j’ai si mal

Donne moi du réconfort et ton amour

Écrit sur mon front tes promesses

Afin que mon avenir ne soit que beauté

Et que tous puissent ouvrir son cœur à l’amour.

©Janedeau

À la fenêtre de mon cœur

À la fenêtre de mon cœur, je guette tes pas

J’attends que se tarissent mes larmes

Qu’un arc-en-ciel perce au nuage de mon cœur

Et que le ciel gris au fond de mes yeux

Plonge sa tristesse dans une vague d’espoir.

Je voudrais que tous tes bateaux ivres

Naviguent au sens des courants de mon cœur,

Que l’abîme de ton âme m’entraîne en tes bas fonds

Que tes cheveux d’algues m’emprisonnent

Comme lierres sauvages aux grilles de ton jardin.

Ô je voudrais tellement être au lit de ton ciel

À la croisée des étoiles de tes yeux,

Voguer sur tes vagues d’éternité.

Aborder sur tes plages de sable fins

Sceller en une seule ombre, nos deux corps.

Mais sous mes cils,  ruisselle encore la pluie

Comme un ruisseau d’encre noire

Ancrant dans ma tête des souvenirs qui font mal.

Quand s’arrêtera donc cette tempête

Qui fait rage aux buissons de mes peines ?

Quand pourrai-je donc revoir le soleil

S’aventurer à la fenêtre de mon cœur

 Et tapisser les murs de ma raison ?

Quand pourrai-je donc contempler à nouveau

Au fond de tes yeux, les baisers de l’aube ?

©Janedeau

Mon impossible rêve

Mon impossible rêve serait de peindre en tes yeux

Ses majestueuses couleurs du ciel, du roses rose 

Jardin floral où pourrait s’y endormir le soleil

Jetant à mes pieds l’ombre de tes plus beaux rêves.

Où je pourrais y cueillir encore ta tendresse.

Il y aurait du bleu mauve tel un océan d’amour

Retenu un clair matin sous tes paupières

Et l’aube de tes baisers abreuvant mes délires.

Il y aurait encore cette grande déferlante

De vagues bleues m’emportant faire naufrage

Sur l’onde de tes berges blanches douce ivresse

Qui me bercerait tout au creux de tes bras.

J’y peindrais aussi je crois un peu de gris

Pour que tes insomnies aux nuits étoilés

Nous emportent à jamais plus haut encore que le ciel.

Mon rêve à moi

Mon rêve à moi c’est de vivre éternellement

De faire de la terre un beau paradis terrestre.

Je veux y faire un grand jardin de fleurs

Et revoir tous nos chers disparus dans la mort.

Je veux n’avoir que des sourires dans les yeux

Qu’un cœur voguant tous les jours en radeau ivre.

Qu’une âme qui ne souffre plus n’ayant plus mal.

Que toutes les saisons donnent chacune leur fruit

Et que les animaux vivent ensemble tous en  paix.

Je veux en ne regardant que dans l’abîme de tes yeux

Pouvoir partir en voyage, faire le tour du monde

Apercevoir les millions d’étoiles au fond de tes rêves.

Je veux boire jusqu’à la lie, l’ivresse de tes baisers

Me fondre aux courbes voluptueuses de tes dunes d’ors,

Emprunter les chemins du vent de tes désirs

Cueillir à fleur de peau les frissons qui te font mien.

Je veux que mon rêve à moi soit aussi nous deux

Bercés à jamais sur cette belle terre paradisiaque.

©Janedeau