Les flots ivres

Sur les flots ivres d’un océan d’étoiles de tes yeux

S’en va mourir mon cœur aux rives de tes caresses.

Bercée par tes langueurs, je me noie, je suffoque

En ta vague aux mille abordages de ciel bleu.

Oh qu’elle est donc belle cette saison de l’été

Qui habille mon âme d’épars voiles de brume.

En ton souvenir niché du fin fond des nuages

Je me perds et m’égare cherchant sous tes lèvres

Un baiser qui me redonnera encore vie.

Je veux réentendre les oiseaux de ma tête

Murmurer et susurrer des échos de je t’aime,

Voir sur les flots ivres de nos cœurs danser les rêves.

Je veux voir ton image au miroir de mon âme

Car nul chant ne saurait être plus doux

Que ce refrain de tendresse battant sur mes tempes

En cent mille mélodies d’amour.

©Janedeau

Sur les rives d’un songe

Sur les rives du songe je me promène

L’air du temps chargé de myosotis

M’entraîne en tes sentiers sauvages.

Je t’imagine le long d’un petit ruisseau

Cueillant des rêves dans l’eau

Qu’elle est bleue cette source d’amour

Qui m’abreuve de poésie amoureuse.

J’ai dans la tête, tout un torrent de mots

Que je voudrais désespérément écrire

Sur un parchemin de ciel vague

De la couleur de tes baisers.

Je voudrais que le souffle du zéphyr

Caresse ma nuque et mes cheveux

Qu’il ranime en moi cette musique

Des sous-bois, qu’aux tambours de l’orage

Battre plus fort mon cœur à ta pensée.

©Janedeau

Merci mon Dieu

Comme il est doux de plonger ses regards à l’horizon

De voir s’entrouvrir à l’aube, les éventails du soleil

De boire à satiété comme un bon vin la rosée des matins.

Ô comme il est doux de laisser porter l’ivresse de ses rêves

Jusqu’au bout de l’éternité écrit au fond de nos cœurs.

Il est doux respirer le parfum des fleurs et de la terre

Qui s’éveille au tableau champêtre de nos yeux.

De prendre avidement en ses lèvres les baisers du vent.

D’en humer à volonté ses insatiables soupirs amoureux

Et se dire c’est ça le vrai bonheur, il est là je le vois.

Oh comme il est doux de voir passer au fil du temps

Des heures bleues portant espoir et lumière.

Il est doux de pouvoir accomplir tant d’activités

Et développer ses aptitudes et ses créativités.

La vie en soi est un si beau don, une grande richesse.

Ne l’oublie jamais toi qui ne veux plus rêver.

N’oublie pas que les longues soirées viendront te bercer

Et te parler des lunes rousses qui rêvent en toi.

Tu entendras si tu écoutes bien les voix de la nuit

Les étoiles du ciel chanter tout là haut des louanges.

N’oublie pas que dans tout l’univers qui nous et donné

Il n’y a qu’un seul créateur, un seul vrai Dieu

Et comme toi et moi il porte un nom, son nom est Jah

Jéhovah si tu aimes mieux, vois dans le psaumes

Au chapitre quatre vint trois verset dix huit.

Ô merci mon Dieu pour ce don de la vie qui est en moi

Merci pour ton amour si grand que tu nous donnes

Splendeur sont tes actes et droits sont tes sentiers

Quand avec toi je marche en ta vallée de l’ombre

©Janedeau