le 16-01-2023 00:05

Chaque jour, je meurs

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Chaque jour, je meurs


 
 

Chaque jour, je meurs

 

Dans la mêlée des rêves, le nuit souffle ton nom.

Et en vain, je m’en vais marchant sur pierres d’ors

Je te cherche dans les paysages blancs de l’hiver,

Enivrée de tes sourires et de randonnée de lune.

 

Je peins des étés et des voiliers et ta rivière bleue.

Je peins des automnes de mes doigts pleins de toi.

J’écris des mots d’amour rempli du soleil de tes yeux

J’erre avec les pleurs de tes silences et ton absence.

 

Vois chaque jour sans toi, je meurs un peu plus.

Je ne rêve plus que de tristesse, de vide et de néant.

Le sang dans mes veines traîne que pluie de pleurs

Ta rivière bleue a décimé les restes de mon âme.

©Janedeau

 

 


 


 
 
le 18-09-2022 19:37

Dans la clarté des jours

 

Dans la clarté des jours

 
 

Dans la clarté des jours tu apportes l’été

Tu portes au seuil des vagues ma prière.

Dans les ajoncs, se cache la tristesse

Se perd dans les nuées mes errances.

 

Dans la lumière, tu portes mes mots

Tu brises le sceau de ma requête

Sur ta rivière bleue, s’écoule mon ciel

D’espoirs et de désespoirs.

 

J’ai l’âme pris dans la toile des nuits

Mon cœur est une prison de rêve

Où je ne vois que l’ombre de ton amour

Abordé les rives de mes désirs.

 

Mais quand revient la clarté des jours

Tu quittes mon horizon fils du vent

L’automne ne laisse que souvenir

Sur les flots de mes grandes déferlantes.

 

Mon cœur est marqué de froids hivers

Que ferai-je de mes baisers sans tes lèvres

De mes pleurs taris sans tes yeux

Mon âme se meurt dans ma solitude.

  ©Janedeau

 


 
 
le 29-01-2022 00:43

Dans l'hiver, s'est consumé l'été


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Dans l’hiver, l’été s’est consumé

 

Les chemins de l’hiver dévalent la pente des jours

Et les heures, au granit des horloges, sommeillent.

Prise en ses tourments, je ferme les yeux ô amour

Je veux oublier ton absence en ses instants de veille.

 

Intarissable se déroule le rouleau des vagues d’or

Sur la houle des flots de ta rivière bleu que j’aimais.

S’en est allé le rêve perdu dans le gouffre de la mort

Trainé par les milliers de reflux d’écume qui geignaient.

 

Dans l’hiver, l’été des beaux souvenirs s’est enflammé

Dans la braise des soleils de neige pris en torrent de feu.

Je n’ai plus désormais nulle ombre de rêve à rêver.

La pendule du temps s’est en vain arrêtée sur mes vœux.

 

La douceur de ton image m’emporte au gré des ruisseaux

Où s’est endormie sous les pierres, l’errance d’un mirage.

Ne me cherche plus, tu ne me verras pas ni lira mes mots.

Je serai entre le jour et la nuit, qu’âme errante et volage.

 

Je n’existerai plus

©Janedeau

 


 
 
 

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