Chaque jour, je meurs
Dans la mêlée des rêves, le nuit souffle ton nom.
Et en vain, je m’en vais marchant sur pierres d’ors
Je te cherche dans les paysages blancs de l’hiver,
Enivrée de tes sourires et de randonnée de lune.
Je peins des étés et des voiliers et ta rivière bleue.
Je peins des automnes de mes doigts pleins de toi.
J’écris des mots d’amour rempli du soleil de tes yeux
J’erre avec les pleurs de tes silences et ton absence.
Vois chaque jour sans toi, je meurs un peu plus.
Je ne rêve plus que de tristesse, de vide et de néant.
Le sang dans mes veines traîne que pluie de pleurs
Ta rivière bleue a décimé les restes de mon âme.
©Janedeau
Dans l’hiver, l’été s’est consumé
Les chemins de l’hiver dévalent la pente des jours
Et les heures, au granit des horloges, sommeillent.
Prise en ses tourments, je ferme les yeux ô amour
Je veux oublier ton absence en ses instants de veille.
Intarissable se déroule le rouleau des vagues d’or
Sur la houle des flots de ta rivière bleu que j’aimais.
S’en est allé le rêve perdu dans le gouffre de la mort
Trainé par les milliers de reflux d’écume qui geignaient.
Dans l’hiver, l’été des beaux souvenirs s’est enflammé
Dans la braise des soleils de neige pris en torrent de feu.
Je n’ai plus désormais nulle ombre de rêve à rêver.
La pendule du temps s’est en vain arrêtée sur mes vœux.
La douceur de ton image m’emporte au gré des ruisseaux
Où s’est endormie sous les pierres, l’errance d’un mirage.
Ne me cherche plus, tu ne me verras pas ni lira mes mots.
Je serai entre le jour et la nuit, qu’âme errante et volage.
Je n’existerai plus
©Janedeau
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